Découvrez la vie active du club Krav Maga d’Ixelles: témoignages, conseils et des idées d’exercices ciblés pour garder la forme et vous aider dans votre pratique du krav maga, informations sur les stages,...
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Analyses et Témoignages
Marcher seul la nuit en Europe – Et en Belgique ?
Publié le 28-09-2025
Needle spiking – Attaques à la seringue
Publié le 01-08-2022
La sécurité vue par les citoyens en Région de Bruxelles-Capitale
Publié le 25-06-2020
Stage et certification instructeur VIP/Protection de tiers
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Cours collectifs à Ixelles
Vous pouvez suivre chez nous des cours de krav maga mixtes pour adultes (à partir de 14 ans).
Vous pouvez vous inscrire à tout moment.
Jours
Heures
Niveaux
Lieu
MARDI
19:00 à 20:15
Adultes débutants
Centre scolaire Saint-Vincent
DIMANCHE
18:00 à 19:15
Adulte tous niveaux
Athénée Royal d’Ixelles
Cours d'essai gratuit
Cours collectifs à Ixelles
Reprise des cours de la saison 2023-24 le mardi 5 septembre à 18h45 – centre scolaire Saint-Vincent.
Vous pouvez suivre chez nous des cours de krav maga mixtes pour adultes (à partir de 14 ans).
Vous pouvez vous inscrire à tout moment.
Jours
Heures
Niveaux
Lieu
MARDI
19:00 à 20:15
Adultes débutants
Centre scolaire Saint-Vincent
JEUDI
19:00 à 20:15
Adulte tous niveaux
Centre scolaire Saint-Vincent
DIMANCHE
18:00 à 19:15
Adulte tous niveaux
Athénée Royal d’Ixelles
Cours privés
Pourquoi prendre des cours privés ?
Vous souhaitez progresser plus rapidement
Vous avez un besoin particulier
Vous avez un intérêt pour des techniques spécifiques
Vous éprouvez certaines difficultés que vous voulez surmonter
Vous n’avez pas l’occasion de vous joindre aux cours collectifs (horaire, déplacement, …)
…
Quelle que soit votre motivation, vos instructeurs sont à votre écoute pour vous concocter un programme sur mesure répondant à vos attentes. Horaire et lieu à convenir.
Vous ne savez pas que choisir et souhaitez une aide à la décision ? Contactez-nous
Vidéo de notre directeur technique Harry Mariette « cours commun ou privé » ?
Tarifs et conditions
Cours collectifs
L'assurance est annuelle et s’élève à EUR 55
A cela s’ajoute la cotisation qui dépend de la fréquence et de la durée de l’abonnement. Le tarif est dégressif:
3 mois
5 mois
1 cours / semaine
130 €
190 €
2 cours / semaine
200 €
290 €
Conditions d’accès
Être physiquement apte à la pratique
Avoir un casier judiciaire vierge
Être en ordre de licence et de cotisation
Cours privés
Les cours privés sont au prix de EUR 60/heure pour une ou deux personnes (lieu à convenir). Au-delà de 2 personnes, le prix est de EUR 25/heure/personne.
Vous ne savez pas que choisir et souhaitez une aide à la décision ? Contactez-nous
Stage et certification instructeur VIP/Protection de tiers
Voyage, voyage
A l'aéroport, c'est déjà l’effervescence : tout le monde semble se connaître.
Dans l'avion, les conversations vont bon train. Certains sont là pour affaires, d'autres pour le boulot – la nuance a toute son importance- d'autres encore raccompagnent leurs petits-enfants au 'pays'.
Moi, je suis là pour un stage de krav maga avec Master Gabi Noah. C'est ce que je dirai au contrôle de passeport et qui fendra le visage de mon interlocutrice d'un large sourire : 'il y a beaucoup d'étrangers qui viennent pour lui'. Et oui, la rançon du succès !
Premier contact avec les autochtones
Pour la première nuit, j'ai décidé de loger chez l'habitant. Le contact s'est établi quelques jours auparavant. Mes hôtes sont très sympathiques et chaleureux. Un des deux travaille comme 'éducateur environnemental' et sensibilise la population à l'écologie, vaste programme…
Le lendemain, je rejoins Netanya en bus, grande expérience quand on ne lit ni ne parle l'hébreu ;-)
Entrainement – les experts à Netanya…et moi
Premier constat : les forces en présence sont impressionnantes ; la top team est représentée en nombre et les grades sont très élevés. Me voilà bien entourée, avec un tel casting, on ne peut qu'être tirée vers le haut.
Les techniques s'enchaînent et ne se ressemblent pas : couteau, bâton, pistolet ; de face, de profil, de dos. Chacun a son style pour dégainer : de John Wayne à Will Smith en passant par Lara Croft, l'humour aussi a sa place sur le tatami. Mais si d'habitude celui qui rate sa technique de défense en subit seul les conséquences, ici, c'est un tiers, le VIP, qui paie les pots cassés. Voilà de quoi rajouter un peu de pression.
Etre attentive à son environnement, détecter tout élément suspect, être sur le qui-vive en ayant l'air décontracté, connaître les défenses et les appliquer, s'interposer entre son VIP et l'agresseur – et cette fois rester dans la ligne de mire, évacuer vers un lieu sûr, …
Divers exercices nous permettent de développer et d'entrainer ces divers compétences et aspects.
Etre bodyguard, ce n'est pas un 'easy job' et nous sommes loin des clichés glamour de la production cinématographique.
Comme une odeur de poudre…
Sous-sol bétonné, photo d'orteils perforés (l'expression 'se tirer une balle dans le pied' prend tout son sens), consignes de sécurité : pas de doutes, nous voilà au stand de tir.
Ici, on ne lésine pas sur la sécurité. Les instructions sont claires et précises. L'enseignement est progressif et personnalisé ; j'ai droit à un coach privé qui accompagne mes premiers pas :-) dans le monde de la gâchette.
Nous travaillons divers aspects de manière très méthodique: le maniement de l'arme, le placement, la visée, la précision, la rapidité, les déplacements, les cibles fixes et mouvantes,…un programme très complet.
Shabbat Shalom
Vendredi soir, nous sommes invités chez Gabi pour Shabbat: sur la table, des plats typiques "home made' délicieux. Autour de la table, une belle brochette de nationalités et d'origines : syrienne, israélienne, suédoise, portugaise, polonaise, belge, j'en oublie peut-être, … l'amitié ne connait pas de frontières !
Le lendemain, pas un chat dans les rues… Enfin, plus exactement, le samedi, on ne voit plus que les petits félins, en nombre impressionnant. Le calme règne, le temps est comme suspendu.
Pas de repos pour les braves toutefois et pour 4 d'entre nous, ce sera 'business as usual'.
Entre lys et rose: le mariage de Shani
Un de nos partenaires marie sa fille, nous sommes invités aux noces. L'occasion, outre de resserrer les liens, de se pencher sur les traditions : de l'enterrement de vie de célibataires, à la visite à la synagogue, en passant par le Mikveh, l'immersion totale de la future mariée dans l'eau de pluie… j'en apprends un peu plus sur les rites.
La cérémonie est prévue pour demain, je me réjouis d'avance.
Une extraordinaire expérience
Un voyage riche, tant en termes d'apprentissage de techniques que de rencontres et d'émotions. Un seul regret: le manque de temps pour visiter les richesses du pays mais ce sera une occasion de revenir.
A l'heure où j'écris ces lignes, nous avons franchi la première moitié du stage. Demain est un autre jour, pour nous, pour apprendre de nouvelles techniques & tactiques et pour notre VIP, espérons-le, 'die another day'.
Anne Wanielista – Netanya – 17 Novembre 2014
La sécurité vue par les citoyens en Région de Bruxelles-Capitale
Bruxelles Prévention et Sécurité -BPS- a mené une étude (Q4-2018) sur le sentiment d’insécurité auprès des citoyens (résidents, navetteurs et touristes).
Nous vous livrons ici quelques-uns de ces résultats pour le segment qui nous concerne le plus : les résidents.
Top 3 des faits les plus redoutés
Voici le top 3 des faits les plus redoutés par les résidents :
• Agressions (38%)
• Cambriolages (22%)
• Harcèlements (12,5%)
Les attentats viennent en 4e position.
En ce qui concerne le harcèlement, c’est celui à l’égard des femmes qui est le plus souvent cité.
Nous nous souviendrons -entre autres- du travail réalisé par Sofie Peeters « Femmes de la rue ».
L’étude BPS révèle en outre que les craintes des citoyens trouvent plus leurs sources dans leur propre sentiment de vulnérabilité personnelle que dans l’environnement dans lequel ils évoluent.
Une disparité hommes – femmes est à souligner : ce sentiment de vulnérabilité est en effet plus présent chez la gente féminine que parmi les messieurs.
Une raison de plus de se former pour gagner en techniques et en confiance en soi ?
Nature des craintes
Des craintes de nature hétérogènes mais néanmoins récurrentes ont pu être épinglées – elles sont partagées par les 3 segments de répondants :
• Violences policières
• Atteintes à la vie privée et aux libertés fondamentales
• Risques d’émeutes
• Catastrophes naturelles
De récents événements illustrent que certaines d’entre elles sont fondées, même si elles ne se passent pas toujours « localement » (ex. meurtre de George Floyd, perception du COVID 19 tracing, émeutes sur les Champs-Elysées, …)
Qu’en est-il de la protection de ses proches ?
1 Bruxellois sur 5 dit craindre pour la sécurité de ses proches. Quelques facteurs renforcent ce sentiment :
• Habiter depuis longtemps en région bruxelloise
• Compter beaucoup de membres dans le noyau familial
• Avoir fait l’objet d’un acte criminel dans les 12 derniers mois
Discriminations, insultes, vols et harcèlements sexuels vont bon train. Voilà ce à quoi les Bruxellois doivent faire face le plus souvent.
Pourquoi les plaintes ne sont-elles pas rapportées à la police ?
En rapprochant ces informations des données statistiques policières, on note que ce qui inquiète le moins les répondants est néanmoins ce dont ils sont le plus souvent victimes mais qui est aussi le moins rapporté à la police.
Cambriolages et vols sont les plus déclarés, mais agressions physiques et viols le sont beaucoup moins.
Notons également qu’en ce qui concerne les Bruxellois ayant fait l’objet de coups et blessures, 1 sur 3 déclare dans l’enquête en avoir été victime plusieurs fois sur l’année.
De quoi bien sûr entamer la confiance en soi
Parmi les raisons invoquées pour ne pas porter plainte, on retrouve :
• Sentiment d’inutilité (pas de suite donnée par la police)
• Lenteur du système judiciaire
• Peur des représailles
• Peur de ne pas être pris au sérieux
• Gêne et honte
Sécurité de l’habitat
33% des résidents prennent des mesures en ce sens. Ceci est 6 fois plus fréquent auprès de ceux victimes de cambriolage qu’auprès des autres.
Il s’agit donc plus souvent de curation que de prévention
Sécurité personnelle
La sécurité personnelle s’exprime de 3 façons dans l’enquête BPS
1. Cours de self defense
14% des répondants suivent ou ont suivi des cours de self défense. Quant à savoir si la motivation était réellement sécuritaire ou récréative, difficile à dire. Les hommes en tous cas sont deux fois plus nombreux que les femmes, de même que les personnes ayant été l’objet d’agression. Les 45 + sont moins concernés.
2. Objets de protection
44% des répondants déclarent porter sur eux des objets de défense. Ceux-ci appartiennent aux objets du quotidien, tels que des parapluies mais peuvent aussi être des armes prohibées telles que sprays « au poivre » ou encore des armes blanches. Inutile de préciser qu’en cas de contrôle, la détention de telles armes pourrait se retourner contre le porteur…
3. Stratégie d’évitement
Hormis 15% des répondants évitant certains endroits ainsi que le métro et la marche la nuit, moins de 5% modifient son emploi du temps ou restent à la maison comme mesure sécuritaire. Le chiffre grimpe à 18% pour les personnes ayant été victime de faits de violence dans les 12 derniers mois.
Besoins pour se sentir plus en sécurité
Le tableau suivant présente les éléments qui contribuent à se sentir plus en sécurité pour les répondants :
Notons que les moyens d’auto-défense viennent très bas dans la liste, alors qu’il s’agit du seul élément sur lequel le citoyen a le contrôle. En effet, il ne tient qu’à lui de s’inscrire à des cours, alors que les autres éléments dépendent soit des politiques en place, soit de la collectivité, …
Prenez la bonne décision, inscrivez-vous au cours de krav maga !
Needle spiking – Attaques à la seringue
Needle spiking / attaque à la seringue, qu'est-ce que c'est ?
L’administration d’un substance (il)légale à une personne, sans qu’elle y consente ou s’en rende compte, via une seringue, et menant à divers symptômes tels qu’étourdissement, désorientation, malaise, perte de connaissance, vomissements, … Il est à noter que dans certains cas, le « but » est de piquer, sans injecter quoi que ce soit. Le spiking quant à lui consiste à verser une substance psycho-active dans le verre de la « victime ».
Needle spiking / attaque à la seringue, pour qui et pourquoi ?
Le phénomène étant relativement récent, les informations sont assez limitées.
Il semblerait toutefois que la cible de prédilection soient les femmes, jeunes.
La motivation ne semble pas être de perpétrer un crime secondaire - ceci est toutefois à prendre au conditionnel.
Le phénomène en tous cas (peut) engendre(r) la peur, notamment d’être infecté.e par un virus.
Needle spiking / attaque à la seringue, où et quand ?
La majorité des faits rapportés se sont déroulés dans un contexte festif et nocturne, souvent alcoolisé.
Needle spiking / attaque à la seringue, mythe ou réalité ?
La question reste entière (aujourd’hui). L’idée n’est certes pas de minimiser le phénomène. A ce stade, les données sont limitées et la psychose collective pourrait être à l’œuvre, l’anxiété pouvant déclencher des symptômes similaires à ceux redoutés et contribuant à un sentiment d’insécurité. Quoi qu’il en soit la vigilance et la prudence restent bien entendu de mise.
Une étude récente publiée par Adventourely en 2025 nous révèle des données surprenantes sur le sentiment de sécurité des Européens lorsqu’ils marchent seuls la nuit. Et attention : ce ressenti ne colle pas toujours aux statistiques officielles sur la criminalité.
Ce que l’étude montre :
• Le sentiment de sécurité dépend de nombreux facteurs : éclairage public, présence policière visible, cohésion sociale, design urbain… et même les histoires relayées par les médias.
• Certains pays avec peu de criminalité sont perçus comme dangereux, tandis que d’autres inspirent confiance malgré des chiffres moins rassurants.
Et la Belgique dans tout ça ?
Avec un score de 40,79 %, notre pays figure parmi les plus bas en Europe en matière de sentiment de sécurité nocturne. Ce chiffre ne signifie pas nécessairement que la Belgique est dangereuse, mais il montre que beaucoup de gens ne se sentent pas sereins une fois la nuit tombée.
Alors, que faire ?
Pratiquer le Krav Maga, bien sûr ! Savoir se défendre, c’est avant tout se sentir plus confiant, plus préparé, plus maître de ses réactions.
Et cette confiance rayonne, même dans les rues sombres.
Parce que non, on ne contrôle pas toujours l’environnement… mais on peut contrôler notre préparation.
Et comme on dit au club : "L’humour nous sauvera de tout, mais ce sera surtout notre entraînement qui sera utile !"
À très vite sur le tatami,
Sources : How Safe Do People Feel to Walk Alone at Night in Europe (Updated 2025)